Tous les bonheurs

« J'aime aussi les pierres, les plantes, et j'aime surtout me réveiller le matin et être surpris de voir la vie en couleurs »

Tous les bonheurs est un portrait de François Reichenbach sous le prisme de la joie. Chaque rencontre, chaque échange tissé avec des personnes diverses et inspirantes ont tracé une ligne de bonheur profonde et contribué à définir ce qu'est le bonheur pour le cinéaste. Qu'il s'agisse d'un inconnu, d'un ami de longue date ou d'un simple témoin de la vie. « Pour ne pas être les esclaves martyrisés du temps, enivrez-vous, enivrez-vous sans cesse de vin, de poésie, de vertu, à votre guise.. » déclament à l'écran deux illustres acteurs ; Jean-Louis Barrault aux côtés de Madeleine Renaud, amis intimes de François Reichenbach. Le film se déploie alors en une succession d'images, de témoignages et de moments forts qui illustrent le bonheur : des extraits du Japon Insolite (1981) et d'Un cœur gros comme ça (1962), des séquences montrant Dali en pleine création et Orson Welles à l'œuvre… Sur scène, M. Portal interprète Mozart , J. Hallyday un texte vibrant, alors qu'une improvisation musicale réunit Baquet au violoncelle et Rostropovitch au piano…J.P. Rampal, Von Karajan, Lartigue, le Boléro de Ravel, Chopin interprété par Rubinstein, viennent parfaire cette mosaïque d'envolées heureuses. Un regard échangé, un sourire partagé, ou encore des gestes empreints de simplicité : ces instants esquissent le portrait d'un bonheur tout en nuances, composé comme une symphonie.