El Cordobès

« Un combat transfiguré par la musique et la grâce d'El Cordobès »

Reichenbach nous propose un portrait en noir et blanc, sans interview d'El Cordobés, un des matadors les plus célèbres d'Espagne. Le film s'articule uniquement autour du corps d'El Cordobes, reconnu pour son style hétérodoxe et spectaculaire. Le film s'ouvre sur un gros plan saisissant d'un enfant entonnant un chant puissant en espagnol, prélude à une ambiance vibrante et ancestrale. Fugacement, El Cordobés apparaît en ombre chinoise, puis sous les accords envoûtants d'une guitare gitane, avant que des plans rapprochés ne le montrent en voiture, arrivant à l'arène. Là, le rituel sacré de l'habillement prépare le célèbre matador au combat. Dans l'arène, accompagné par la guitare ou la musique classique, El Cordobés évolue tel un danseur, orchestrant une tauromachie où se mêlent souplesse, puissance et intensité, jusqu'à ce que le taureau, vaincu, mette les genoux à terre.